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Un univers enfantin

Le monde des marionnette est varié, par exemple, en Océanie, un bâton propose une tête d’oiseau (le calao) sculptée, parfois empaillée. Le manipulateur met le bâton dans sa bouche et se balance en imitant l’oiseau. On peut dire que c'est une prestation de marionnettes, on est loin d'un spectacle de guignol à Nice ou on ne voit que le pantin et non son accompagnant.

En Amérique du Sud, il y a des hochets sonores ornés de têtes humaines qui accompagnent, par le mouvement et par le son, les rythmes de la danse. Peut-on définir cela comme un spectacle de marionnettes comme il y a la bouche et les yeux. On va dire NON.

Dans tous ces cas, c’est moins l’objet qui donne la définition que le mouvement qui lui est imprimé au cours d’une cérémonie ou d’un spectacle. Finalement, est-il plus important de donner des limites à la marionnette ou d’envisager la manière dont des figures sont mises en mouvement comme un spectacle de guignol à Nice pour enfants ( lien) ? Il est bien difficile de dire à partir de quel moment un accessoire devient une marionnette. A la limite, on peut considérer que tout objet est «marionnettisable». Le magicien en spectacle de magie utilise cet art avec la ventriloquie. L'art magique en cabaret dans le Var à découvrir permet des disparitions et apparitions.

 

Nice, non loin de l'Italie

Nice aime les marionnettes, c'est une ville dont le site web donne les meilleurs points. L'Italie est située à quelques kilomètres et c'est la patrie de deux marionnettes, celle de Pinocchio et puis celle de polichinelle.

La plupart des gens oublient que c'est polichinelle qui est passé au-dessus des alpes pour donner l'idée de guignol à Laurent Mourguet. De là il a inventé ses personnages et s'en ai allé lui aussi sur les routes de France et de Navarre. En faite pas lui puisqu'il est resté à Lyon mais les forains qui maintenant sillonne les routes tout comme au temps de Polichinelle en Italie ou les troubadour allaient d'un village à l'autre. la tradition des marionnettes Lyonnaises se respecte depuis la nuit des temps.

Voir ici pour en savoitr plus sur ce pantin.

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Les fils invisibles de l’âme

Dans ce monde où l’on sculpte le bois, coud le tissu, assemble le carton, il y a plus que la forme : il y a le souffle. Le geste qui peuple le vide, l’ombre qui s’étire, le regard qui s’allume. Une marionnette n’est pas simplement un objet animé qui se manipule. C’est un fragment de vie prêté au silence.
Quand le manipulateur glisse ses doigts dans les fentes d’une tête de bois au bout de son bras, il lui donne l’intelligence d’un instant, la grâce d’un frisson. Ses fils, même invisibles. En faite ce sont les cordes de la confiance : celle des enfants, émerveillés, qui croient à la magie.

Tradition et mutation

Depuis Lyon, depuis Nice, depuis des villages de montagne jusqu’aux festivals citadins, la marionnette a traversé les âges. Elle est mémoire, celle des conteurs anonymes, des saltimbanques, des artisans qui polissaient le bois ou clouaient les articulations et elle est mutation. Car aujourd’hui, la marionnette se digitalise, se module, dialogue avec la lumière, l’ombre, le son, parfois même l’interactivité.
Mais la tradition persiste : le goût du pantin articulé, le chuchotement d’un décor en toile peinte, le rire devant la chute, la complicité dans le silence que crée une marionnette entre le souffle du public et le cœur de l’œuvre.

Une marionnette, mille regards

Chaque spectateur guette une lueur différente : l’enfant y voit le compagnon de ses rêves, l’adulte s’y rappelle un fragment perdu de son enfance, l’artiste y entend un appel à créer. L’Italie, la France, Nouveau Monde ou Océanie — partout, les formes changent, les styles s’enrichissent, mais le miracle est le même : une marionnette devient miroir. Elle renvoie non pas qui nous sommes, mais ce que nous sommes capables d’imaginer.

Vers un théâtre vivant

Poussons la pensée : que ferait-on si la marionnette sortait du castelet, si elle franchissait la rue, parlait dans les cours d’école, glissait entre les bras des parents dans les cafés ? Théâtre ambulant, atelier participatif, création collective — le spectacle ne serait plus seulement donné, mais partagé, habité. On deviendrait tous marionnettistes, façonnant nos ombres, nos récits, nos rêves.

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