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Les marionnettes sont les meilleures amies pour instruire et amuser les enfants. Ce peut être des marionnettes jolies ou vieilles et qui seront d'utilisation simple comme par exemple avec une tige. Le prochain truc sera de commencer à pratiquer les mouvements de tige de main lentement et solidement sans se blesser. Les objets tendent à effectuer des actions et à danser  si le manipulateur le veut bien. Il suffit de  s'exercer un petit peu. La barre de contrôle peut être faite de bois ou métal.

Pour information à la mort de Shakespeare, le mouvement de puritain s'accélérait en Angleterre et la fabrication de marionnettes traditionnelle a été interdite avec le théâtre.

En Grèce antique, la fabrication de marionnettes a été pratiquée. Cela remonte donc l'utilisation de ces pantins pour amuser. Il faut se projeter longtemps en arrière et s'imaginer les ancêtres utilisant ces poupées. Et guignol à vu le jour en France il y a plus de 200 cents. c'est un ouvrier qui a eu l'idée de créer une poupée à son image. Maintenant tout le monde connait guignol et certains veulent lui faire franchir les portes de l'Unesco.

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Sous le masque de Guignol : les petites compagnies qui font vivre le théâtre de rue

Il suffit parfois d’un rideau en tissu mal tendu, d’une estrade en bois qui craque un peu trop… et d’une voix bien placée pour que la magie opère. Guignol, ce drôle de bonhomme à la langue bien pendue, continue de faire rire (et réfléchir) des générations entières. Pas dans les grands théâtres parisiens, non. Mais dans les squares, sous les halles, dans les petites fêtes de village où le temps semble parfois suspendu. Et derrière lui, il y a encore des compagnies, souvent minuscules, qui tiennent bon. Vaille que vaille.

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Ce sont rarement des structures bien huilées avec service com’ et budget en béton. Plutôt des familles, des duos, parfois même des solitaires, qui trimbalent leur castelet à travers la France. Tout tient dans un fourgon pas tout jeune, une sono rafistolée, des marionnettes aux visages marqués par les kilomètres et les étés trop chauds.

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La Compagnie du Bout de la Ficelle, par exemple. Le nom semble sorti d’un album pour enfants, mais c’est du sérieux : trois générations de marionnettistes, originaires de la Drôme, qui montent leur spectacle de Guignol tous les dimanches sur le marché de Nyons. Enfin, "spectacle", c’est un mot un peu grand pour ce joyeux capharnaüm où les répliques fusent, les enfants hurlent "Derrière toi !" et où la morale s’efface parfois devant la simple envie de faire rire.

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Ce qu’il y a de fascinant avec ces compagnies, c’est qu’elles réinventent sans cesse un personnage qu’on croyait rangé au rayon des vieilleries folkloriques. Guignol n’est plus seulement le canut lyonnais du XIXe. Il devient écolo, râleur de banlieue, tonton gilet jaune, voire héros de science-fiction. Oui, ça existe, et c’est plutôt réussi, contre toute attente.

Mais ça n’est pas toujours facile. Il y a les festivals qui ferment, les autorisations de jouer qui se compliquent, les gamins qui ne savent plus trop ce qu’ils regardent. Parfois, même les adultes restent à distance, téléphone à la main, l’air distrait. Et pourtant, quelque chose se passe. Toujours. Une complicité, un rire qui fuse, un silence d’écoute suspendue quand Guignol affronte le gendarme ou défend une veuve contre un propriétaire trop zélé.

Une fois, lors d’un été paresseux dans un petit bled du Tarn, un vieux monsieur avec un chapeau mou, regard voilé s’est approché à la fin d’une représentation. Il est resté là, sans rien dire, un long moment. Puis il a juste murmuré : « Mon père faisait ça aussi… mais en cachette, pendant la guerre. » Et il est reparti, les mains dans le dos. Pas besoin d’en dire plus. Guignol avait parlé.

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Alors bien sûr, toutes les compagnies ne sont pas égales. Il y a les puristes, les burlesques, les faiseurs. Certains spectacles sentent un peu le réchauffé, d’autres sont d’une fraîcheur inattendue. On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre. C’est ça aussi, le charme.

Ce théâtre-là n’a pas vocation à briller. Il grince un peu, il boîte parfois, mais il tient debout. Grâce à ceux qui y croient encore. Et à ceux qui s'arrêtent, même cinq minutes, pour écouter une voix un peu nasillarde lancer un : « Et pan ! prends ça, Monsieur le Gendarme ! » dans une ruelle où l’on n’entendait plus que le chant des moineaux.

Pas sûr que Guignol ait dit son dernier mot.

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